Née à Manadia, petite ville de l'île d'Ikeria,
fils du noble archéologue Grégor de Helia, Arkonys
grandit sur la route des recherches de son père. Alors
qu'il n'avait que sept ans, Natalya de Helia, sa mère,
mourut d'une maladie inconnu. Blessé par la perte de
sa protectrice maternelle, Arkonys forgea dans son esprit
un fort caractère. Vers l'âge de quinze ans,
alors que son père les avait emmenés tous deux
jusqu'à Banras, Arkonys fut abordé dans la grand
place des temples par un vieux sage. Ce dernier, vit en lui
un grand potentiel de thaumaturgie et lui proposa directement
de venir se former pour devenir mage de la guilde scientifique
et linguistique de Banras. Le prétendu futur archéologue
prit congé de l'érudit et se donna quelques
jours de réflexion. Après une remise en question
de la future vie que lui aménerait la simple profession
d'archéologue, le jeune homme décida de
suivre la voie proposé par le sage rencontré
il y a quelques jours. Usant de son fort caractère
et de son amour pour lui, il n'eut aucun mal à convaincre
son père de l'aubaine qui s'offrait à lui. A
grand regret, son père laissa son fils entrer à
l'université de thaumaturgie de Banras, il savait fort
bien qu'il ne le reverrait pas avant plusieurs années.
Etudiant de son mieux la thaumaturgie, devenue une passion
pour lui, Arkonys de Helia fut diplômé Mage de
la guilde beaucoup plus rapidement que ne l'aurait cru les
trois Vénérables président de la guilde.
Il a alors vingt-deux ans. Son passé de recherches
archéologiques lui valut de plus la nomination en tant
que scientifique spécialisé dans la-dite matière.
Durant les cinq années suivantes, il travailla sur
beaucoup de projets, la plus part du temps nécessitant
des connaissances archéologiques. Ces études
le firent voyager un peu partout sur le continent d'Istara.
Il visita Tanyl, Dalermon, Berenhill, Ribeth, Daël, Glimmel,
Etel, Brevvy et Tazoon. De retour à Banras pour un
exposé de ses dernières recherches, un livre
très ancien, à la calligraphie ressemblant à
du lamurien, lui fut confié afin de décrypter
ses écrits. L'ouvrage, dont la couverture devait être
finement ouvragé du temps ou son propriétaire
l'avait écrit, était malheureusement en assez
mauvaise état. Les pages avaient été
jaunit par le temps, certaines arrachés ou réduites
en miettes par les insectes. Après avoir traduit les
écrits encore lisibles du livre, Arkonys n'en cru pas
ses yeux. Un homme avait retranscrit dans cette ouvrage une
grande guerre opposant le bien et le mal sur tout le continent
d'Istara. La fin du livre inachevé raconte l'apparition
depuis les entrailles de la terre d'une masse humanoïde
d'énergie pur mesurant la hauteur de vingt dragons.
Ecrit très rapidement, on pouvait lire en dernières
phrases : "[
] nos civilisations [
] entretuées
[
] des siècles [
] le déséquilibre
entre [
] et le mal est devenu trop [
] la planète
elle-[
] et punie ses occupants [
]".L'homme
a utilisé comme langue un dialecte dérivé
du lamurien et le plus surprenant est qu'il a daté
la fin de son récit du huit-milles trois-cents quarante
septième cycle des marées (unité de mesure
du temps des ancêtres lamuriens). Or, après s'être
documenté sur l'historique lamurien ou l'on peut retrouver
des dates essentiels de leur passé, Arkonys ne vit
aucune dates correspondantes. Elles étaient toutes
plus anciennes que celle du livre. Arkonys se rendit alors
à la salle des historiques ou des scientifiques travaillaient
à retranscrire dans toutes les langues l'histoire d'Istara.
Après des heures de recherches dans plusieurs chronologies,
celle des lamuriens, celles des humains, celle des elfes,
et même celle des dragons, aucune information utile
n'avait encore été trouvé. C'est alors
que l'Archéologue eut une autre idée. Il demanda
un calendrier lamurien de la saison en cours. En comparant
la date du jour et celle du livre, la réaction de stupeur
d'Arkonys fut violente. Selon sa propre date, le livre fut
achevé dans le futur par rapport à la date actuelle
mentionné sur le calendrier.
Ne divulguant aucune information à qui que ce soit,
Arkonys emporta le livre chez lui et prit un repos bien mérité.
Lorsqu'il dut faire son exposé à l'assemblée
du la guilde, Arkonys pour la première fois mentit
à ses dirigeants et déclara que ce livre relatait
une guerre appelé la guerre prismatique puisque trois
races, les elfes, les nains et les humains, s'étaient
alliées pour anéantir l'armée orc qui
s'était préparée à envahir l'Empire
du centre il y a trois-cents ans. L'histoire de cette guerre
ayant déjà été relaté mainte
et mainte fois dans pratiquement toutes les langues, le bibliothécaire
et ami d'Arkonys autorisa ce dernier à conserver avec
lui ce récit. Cinq lunes plus tard, Arkonys quitta
la guilde sans raison apparente et partit s'installer à
Etel ou il décida de créer une guilde sensée
protéger les valeurs de la vie, de la nature, de la
justice et surtout de la neutralité, car selon ce livre,
qui devint le " Récit Sacré de l'apparition
de l'Avatar de la Neutralité ", c'est le seul
moyen de préserver notre monde du néant imposé
par la venue de l'Avatar. Il devint le Grand Archimage et
Premier Défenseur de la Neutralité de la guilde.
En plus de son engagement envers la sauvegarde d'Istara, Arkonys
recherche depuis son père qu'il n'a pas retrouvé
et que personne du coté de l'Empire des plaines n'a
revu depuis quatre ans.
Après avoir eut vent du devenir de l'ancien mage archéologue,
les scientifiques de Banras ne surent jamais pourquoi il avait
fait cela et le surnommèrent le "DarkShaman",
le Sombre Chaman : Sombre pour son attitude mystérieuse,
et Chaman du fait qu'il a institué ses propres cultes,
us et coutumes comme les chamans invoquant et vénérant
on ne sait quels esprits.
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